Leylah Fernandez révèle les conseils d'entraînement qui ont complètement changé le cours de son match face à Elena Rybakina

Leylah Fernandez révèle les conseils d’entraînement qui ont complètement changé le cours de son match face à Elena Rybakina

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Rédigé par Claire Dubois

28 juillet 2025

Leylah Fernandez en finale du Washington Open après une victoire marathon contre Elena Rybakina

Leylah Fernandez a atteint la finale du Washington Open suite à une rencontre épique face à Elena Rybakina, qu’elle a remportée après plusieurs heures de combat intense.

La joueuse canadienne a fait preuve d’une grande ténacité et d’une détermination à toute épreuve, parvenant à battre Rybakina malgré les moments critiques où elle se trouvait presque en difficulté lors du deuxième set.

Avec à son actif trois titres sur le circuit WTA, Fernandez se prépare maintenant à disputer la finale du Washington Open ce dimanche, où elle affrontera Anna Kalinskaya. Son objectif est de décrocher sa première victoire depuis son triomphe à l’Open de Hong Kong en 2023.

Après le match, lors de sa rencontre avec la presse, Fernandez a révélé un précieux conseil reçu de son entraîneur qui aurait été déterminant pour inverser la tendance à un moment crucial de la seconde manche.

Photo de Scott Taetsch/Getty Images

Le conseil de son coach : « Enterrer » son service

Fernandez s’est retrouvée face à une situation difficile samedi soir face à Elena Rybakina.

Après avoir perdu le premier set de peu 7-6, Fernandez a été breakée rapidement au début du deuxième set par la Kazakhe. Menée 1-3, elle s’est retrouvée à 0-40, proche de concéder un double break.

Cependant, elle a su réagir avec force, remportant son service puis parvenant à breaker Rybakina plus tard dans la manche. La Canadienne a finalement réussi à transformer une situation défavorable en victoire, s’imposant finalement 6-7, 7-6, 7-6 dans un dernier set très disputé.

Lors de l’après-match, en confiant à la presse, Fernandez a expliqué l’importance d’un conseil précis de son entraîneur : « Je ne pensais pas à grand-chose à ce moment-là, je fixais simplement mon coach. J’avais compris que j’étais sur le même côté du terrain que lui. Il ne cessait de me dire, « Enterre ton service ». »

Leylah Fernandez du Canada serre la main d’Elena Rybakina du Kazakhstan après leur victoire lors du jour 6 de l’Open Mubadala Citi DC 2025 au William H.G. FitzGerald Tennis Center le 26 juillet 2025 à Washington, DC.
Photo de Scott Taetsch/Getty Images

« Je pense que c’est ce que j’avais en tête lorsque je suis arrivée à ce moment-là, face à un score de Love-40. Si j’allais perdre ce jeu, je voulais au moins exécuter ce que mon entraîneur me disait. »

« Je suis contente que ça ait finalement fonctionné à ce moment-là, que je sois parvenue à me concentrer sur mes objectifs. Mais surtout, dans cette situation, il fallait simplement écouter mon coach et agir, sans trop réfléchir. »

Un remake de la finale de l’US Open 2021 évité

De nombreux amateurs de tennis auraient espéré voir une revanche de la finale de l’US Open 2021, après que Leylah Fernandez et Emma Raducanu aient toutes deux atteint le stade des demi-finales à Washington.

Emma Raducanu avait été la grande gagnante de la finale en 2021, alors qu’elle venait tout juste de remporter son premier Grand Chelem à New York. Au cours de cette finale, Fernandez, à seulement 19 ans, avait perdu contre Raducanu en deux sets secs, mettant fin à un parcours spectaculaire pour les deux joueuses lors de ces deux semaines magiques.

Depuis cette période de succès précoces, la trajectoire de Fernandez comme celle de Raducanu n’a pas toujours été à la hauteur des attentes. Tandis que Fernandez a su surmonter un match marathon face à Elena Rybakina, ancienne championne de Wimbledon, Raducanu a dû quitter prématurément le tournoi après sa défaite contre Anna Kalinskaya, mettant fin à ses espoirs de revanche immédiate sur le court américain.

Claire Dubois

Claire Dubois

Je m'appelle Claire Dubois et je suis journaliste spécialisée tennis depuis plus de 20 ans. J’ai grandi avec la génération Mauresmo et Federer, et je mets aujourd’hui ma passion au service d’analyses fouillées et accessibles. Ce que j’aime par-dessus tout : raconter ce que les caméras ne montrent pas — les trajectoires, les doutes, les petites victoires invisibles.